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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 11:54

L’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi, signé le 11 janvier 2013, généralise notamment la couverture complémentaire des frais de santé d’ici le 1er janvier 2016.

Le désengagement de la Sécurité sociale et l’inflation des coûts médicaux rendent nécessaires l’acquisition d’une couverture santé complémentaire. Mais je sais aussi que plus de 90 % des entreprises emploient moins de 50 salariés. Autant dire qu’elles disposent d’un très faible pouvoir de négociation face à leur assureur pour négocier le tarif d’une complémentaire santé ou lutter contre une augmentation en cas de dérives des remboursements de dépenses. Or, dans l’accord santé TRM (Transport Routier de Marchandises), non seulement le tarif est bas mais en plus il est bloqué pendant 5 ans !

Sur ce sujet, le secteur du transport de marchandises (TRM) est précurseur. Les négociations entre les partenaires sociaux de cette branche - qui emploie 450 000 salariés - ont en effet abouti à un accord santé, dès octobre 2012 ! Et l’arrêté d’extension, paru au JO du 28 décembre dernier, l’a rendu obligatoire, depuis le 1er janvier 2013.

En clair, cette avancée sociale permet à près de la moitié des salariés du secteur qui sont dépourvus d’une couverture complémentaire des frais de santé d’en bénéficier. Et ce, à un coût d’à peine 16 € par mois (les 16 € autres euros étant pris en charge par l’employeur), soit 1 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale. Cette cotisation finance des garanties significatives. Un seul exemple : l’accord TRM – Transport Routier de Marchandises - prévoit un forfait lunettes (verres et montures) de 260 €, alors que l’accord national interprofessionnel du 11 janvier mentionne 100 € de remboursement.

Dans le contexte actuel de crise économique, le gain de pouvoir d’achat pour un conducteur, par exemple, est loin d’être négligeable, entre l’acquisition d’une mutuelle individuelle et le régime conventionnel TRM, puisqu’il représente environ 2 %. Cet accord représente aussi une véritable avancée sociale permettant de mieux soigner et protéger l’ensemble des salariés et leur famille. Quant aux entreprises, c’est un moyen de renforcer l’attractivité (pour recruter) dans un secteur qui a déjà œuvré en instaurant, entre autres, une couverture prévoyance (capital décès et invalidité) pour tous les salariés, dès 1955.

De longs mois de négociations ont été nécessaires pour aboutir à un accord satisfaisant tous les partenaires sociaux. Cette alchimie a été possible parce qu’un organisme assureur a été désigné par ceux-ci pour piloter le régime de la branche.

Le paritarisme a pour principal atout sa capacité à prendre en compte la vision conjuguée des représentants des salariés et des entreprises. C’est ce qui permet à aux organismes paritaires de s’adapter à une société en mouvement, d’offrir plus de protection sociale à dimension humaine, et de traverser mieux que d’autres les périodes de difficultés économiques et sociales et d’être précurseurs.

L’accord du 11 janvier en est la meilleure illustration. Reste à discuter des conditions les meilleures pour l’entier bénéfice des salariés et de leurs employeurs.

Source : http://www.economiematin.fr/

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:48

L’accord prévoit la mise en place d’une mutuelle obligatoire pour tous les salariés soit :

 

·        avant le 1er juillet 2014 dans le cadre de négociation au niveau des branches

 

·        à défaut d’accord de branche au 1er juillet 2014, les mutuelles devront être négociée et mise en place dans le cadre d’accord d’entreprise

 

·        et à défaut d’accord de branche et d’entreprise, les mutuelles devront obligatoirement être mise en place pour tous les salariés à compter du 1er janvier 2016 et elles devront couvrir au minimum un panier de soins comprenant 100% de la base de remboursement des consultations, actes techniques et pharmacie en ville et à l'hôpital, le forfait journalier hospitalier, 125% de la base de remboursement des prothèses dentaires et un forfait optique de 100 € par an.

 

Le financement de cette couverture frais de santé sera partagé par moitié entre salariés et employeurs

Source : http://www.alertesalaire.com

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:25

Vigilance sur la généralisation de la complémentaire santé !

Les régimes de protection sociale complémentaire prévoyance, santé et retraite sont des outils performants du dialogue social et des NAO pour vos entreprises quelle que soit votre taille.

Alors que l’accord initial consacrait le libre choix du dirigeant de retenir ses prestataires, le projet de transposition dans la loi remet en cause cette liberté.

 

Le 11 janvier 2013 a été signé un accord sur la sécurisation de l’emploi.

Cet accord prévoit la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés.

 

Les signaux envoyés récemment autour du projet de loi transposant l’accord ravivent des inquiétudes.

 

En effet il est question, contrairement à ce qui était prévu dans l’accord initial, de revenir sur la liberté pour les entreprises de choisir l’organisme assureur (institution de prévoyance, mutuelle ou compagnie d’assurance) de leurs régimes. Cette évolution nous semble être contraire à l’objectif recherché de flexibilité et de compétitivité dont vous pouvez avoir besoin.

 

Trouver auprès des acteurs du marché un excellent niveau de compétence et de solutions techniques en faisant jouer une saine concurrence est jusqu’à ce jour tout à fait possible. Dans un tel contexte, imposer aux entrepreneurs de nouvelles contraintes et l’obligation de travailler avec tel ou tel organisme est tout sauf un progrès.

 

Les entreprises ont besoin de cette liberté qui leur permet d’adapter leur protection sociale à leurs besoins mais aussi à leurs capacités.

 

GEREP, en tant que mandataire de ses clients, a toujours œuvré pour assurer la meilleure fluidité du marché au profit des entreprises et de leurs salariés.

Nous mettons en place des solutions sans cesse optimisées et travaillons avec l’ensemble des organismes assureurs (entreprises d’assurance, institutions de prévoyance et mutuelles). Les contrats complémentaires santé collectifs, solidaires et responsables respectent déjà tous les principes de mutualisation, solidarité et prévention, lesquels ne sont pas réservés aux désignations de branche, contrairement à ce que certains laissent croire.

Aujourd’hui, nous souhaitons attirer votre attention sur les changements encourus dans cette modification de la loi. Un principe fondamental est en jeu, votre liberté de choix. Soyez attentif et participez aux discussions au sein de vos branches, afin de maintenir votre liberté de choix en refusant les éventuelles désignations.

Les décisions à venir peuvent être prépondérantes dans votre capacité de décision et d’adaptation.

Les professionnels du courtage ont mis en ligne une pétition ouverte que vous pouvez consulter : http://mobilisez-vous-csca.fr/

Nous sommes à votre disposition pour toute information complémentaire. C’est aussi notre rôle, de vous informer et vous conseiller sur les mutations du marché.

 

Source : www.gerep.fr

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:21

Les parties signataires sont convenues que :

Les branches professionnelles ouvriront des négociations avant le 1eravril 2013, en vue de permettre aux salariés qui ne bénéficient pas encore d’une couverture collective à adhésion obligatoire en matière de remboursements complémentaires de frais de santé au niveau de leur branche ou de leur entreprise, d’accéder à une telle couverture. Dans le cadre des futurs accords de branche qui seront signés pour parvenir à cet objectif : les partenaires sociaux de la branche laisseront aux entreprises la liberté de retenir le ou les organismes assureurs de leur choix. Toutefois, ils pourront, s’ils le souhaitent, recommander aux entreprises de s’adresser à un ou plusieurs organismes assureurs ou institutions pouvant garantir cette couverture après mise en œuvre d’une procédure transparente de mise en concurrence...

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 16:12
1 HAUSSE DU PLAFOND DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
Plafond mensuel 2012 : 3 031 €

Le plafond de la sécurité sociale est revalorisé de 2,9 % et s’établit à 3 031 € par mois à compter du 1er janvier 2012, contre 2 946 € par mois en 2011.

Le montant du plafond est fractionné en fonction de la périodicité de la paie : trimestre, mois, quinzaine, semaine, jour et heure (pour une durée de travail inférieure à cinq heures) (v. tableau ci-dessous). Ces modalités de calcul sont désormais fixées, par référence à la valeur mensuelle du plafond, par décret du 30 décembre 2011.

Le calcul des plafonds fixés par jour et par heure tient compte du nombre de jours de travail effectués sur une année (218 jours) et de la durée légale annuelle de travail (1 607 heures).

Plafond annuel 2012 : 36 372 €

Le plafond annuel de la sécurité sociale s’établit, pour sa part, à 36 372 € pour l’année 2012 contre 35 352 € pour 2011.

Le plafond annuel de la sécurité sociale servira pour la régularisation annuelle des cotisations plafonnées des salariés présents pendant toute l’année 2012.

La régularisation peut également être opérée progressivement en cours d’année d’une paie à l’autre (régularisation progressive) (v. tableau page 2).

Fixation du plafond

L’actualisation au 1er janvier du plafond de la sécurité sociale s’effectue, en principe, par arrêté et non plus par décret, ce qui devait avoir pour effet d’accélérer la procédure, le projet de texte n’étant soumis pour avis qu’aux conseils d’administration des caisses nationales de sécurité sociale (CSS, art. L. 241-3).

Le plafond de la sécurité sociale est fixé pour l’année civile entière.

Aux termes de l’article D. 242-17 du Code de la sécurité sociale, la valeur mensuelle du plafond est fixée, pour chaque année civile, à partir du plafond applicable au cours de l’année antérieure (année de référence). Elle tient compte de l’évolution moyenne estimée des salaires de cette année de référence, telle que prévue dans le dernier rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières de la nation, annexé au projet de loi de finances. Le cas échéant, le plafond applicable au cours de l’année civile suivante tient compte de la nouvelle estimation de l’évolution moyenne des salaires de l’année de référence, figurant dans le dernier rapport annexé au projet de loi de finances.

Ainsi, pour 2012, l’évolution du plafond de la sécurité sociale de 2,9 % est fixée en tenant compte de l’estimation du salaire moyen par tête (SMPT) dans les entreprises non financières pour 2011 (+ 3 %) et d’une régularisation de - 0,1 point au titre de la progression du SMPT en 2010.

2 COTISATIONS : CE QUI CHANGE EN 2012
Cotisations de sécurité sociale, CSG et CRDS

Les taux des cotisations maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse et allocations familiales sont inchangés au 1er janvier 2012. En revanche, l’abattement d’assiette de 3 % au titre des frais professionnels de la CSG et de la CRDS sur les salaires est réduit à 1,75 %. La CSG et la CRDS sont donc prélevées sur une assiette égale à98,25 % du salaire brut au lieu de 97 % de ce même montant. En outre, l’assiette de cet abattement est limitée à quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale, soit145 488 €. Au-delà de ce plafond, la CSG et la CRDS sont dues sans abattement.

La cotisation supplémentaire d’assurance maladie due par les salariés des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle s’élevait, depuis le 1er janvier 2008, à 1,60 % sur la totalité du salaire. Le conseil d’administration du régime local d’Alsace-Moselle a décidé, le 28 novembre 2011, de baisser cette cotisation de 0,1 point, à 1,50 % au 1er janvier 2012, ce qui porte la cotisation maladie totale à 2,25 %.

Contributions d’assurance chômage

La contribution d’assurance chômage reste fixée à 6,40 % du salaire (4 % part patronale et 2,40 % part salariée), dans la limite de quatre fois le plafond de la sécurité sociale, soit 145 488 €. Dans le cadre de la convention d’assurance chômage signée le 6 mai 2011 pour la période du 1er juin 2011 au 31 décembre 2013, les partenaires sociaux n’ont pas prévu de modifier ce taux au 1er janvier 2012. Ils ont toutefois indiqué qu’il pourrait baisser en fonction du résultat d’exploitation semestriel observé au cours de deux trimestres consécutifs en fonction du niveau d’endettement du régime.

Le conseil d’administration de l’Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés a décidé, le 15 décembre 2011, de maintenir le taux de la cotisation AGS à son niveau actuel. À la charge exclusive de l’employeur, la cotisation AGS est due, à compter du 1er janvier 2012, au taux de 0,3 % dans la limite de quatre fois le plafond de la sécurité sociale, soit 12 124 € par mois en 2012.

Cotisations Agirc et Arrco

Les taux des cotisations de retraite complémentaire des non-cadres (Arrco) et des cadres (Agirc) ainsi que la cotisation AGFF (Association pour la gestion du fonds de financement de l’Agirc et de l’Arrco) demeurent inchangés au 1er janvier 2012.

Ainsi en ont décidé les partenaires sociaux, qui ont conclu un accord sur les retraites complémentaires le 18 mars 2011. La question des ressources (et donc des cotisations) devrait être examinée lors d’un rendez-vous prévu au second semestre 2015.

3 EFFETS DU RELÈVEMENT DU PLAFOND

Voici les autres effets du relèvement du plafond. Sur les conséquences sur les montants des principales prestations d’assurances sociales, v. le tableau, page 3.

Cotisation Apec

Depuis le 1er janvier 2011, la cotisation Apec fixée à 0,06 % est devenue entièrement proportionnelle. Elle est assise sur la totalité du salaire dans la limite de la tranche B (4 fois le plafond), soit jusqu’à 12 124 € par mois en 2012. La cotisation Apec n’est pas exigible sur la tranche C des rémunérations.

Le taux de la cotisation Apec demeure fixé à 0,024 % pour la part salariale et à 0,036 % pour la part patronale.

Cotisations sur prestations complémentaires
Retraite supplémentaire

Aux termes de l’article D. 242-1 du Code de la sécurité sociale, les contributions des employeurs au financement d’opérations de retraite supplémentaire sont exclues de l’assiette des cotisations de sécurité sociale pour une fraction n’excédant pas (par salarié et par an) la plus élevée des deux valeurs suivantes (arrondies) en 2012 :

• 5 % du montant du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 1 819 € par an ;

• ou 5 % de la rémunération soumise à cotisations de sécurité sociale dans la limite de cinq fois le montant du plafond annuel, soit 181 860 € par an.

Prévoyance complémentaire

Les contributions patronales de prévoyance complémentaire sont exclues de l’assiette des cotisations de sécurité sociale dans la limite d’un montant égal à la somme de 6 % du montant du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 2 182 € par an en 2012, et de 1,5 % de la rémunération du salarié, ce total étant limité à 12 % du plafond annuel, soit 4 365 € par an en 2012 (arrondi).

Épargne salariale
Participation

La réserve spéciale de participation entre les bénéficiaires est calculée proportionnellement aux salaires perçus dans la limite de quatre fois le plafond annuel, soit 145 488 € pour 2012. En outre, le plafond des droits susceptible d’être accordé par salarié est égal à 3/4 du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 22 279 € (C. trav., art. D. 3324-10).

Intéressement

Le montant de la prime d’intéressement est plafonné pour chaque salarié à 50 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 18 186 € (C. trav., art. L. 3314-8).

Plan d’épargne entreprise

Les sommes versées par une ou plusieurs entreprises pour un salarié ne peuvent excéder, par an, 8 % du plafond annuel, soit 2 909,76 € en 2012. L’entreprise peut majorer ce plafond, lorsque le salarié acquiert des titres de l’entreprise, dans la limite de 80 % de ce montant (2 327, 81 €) (C. trav., art. R. 3332-2 et R. 3334-8).

Perco

L’abondement initial de l’employeur au plan d’épargne pour la retraite collectif ne peut excéder 1 % du plafond annuel (soit 363,72 €), puis 16 % de ce montant tous les ans (soit 5 819,52 €) (C. trav., art. L. 3332-11 et D. 3334-3-2).

Franchise de cotisations pour les stagiaires

Les sommes versées aux stagiaires ne sont pas considérées comme des rémunérations et ne sont pas soumises à cotisations et contributions sociales, dans la limite de 12,5 % du plafond horaire, multiplié par le nombre d’heures de stages effectuées au cours du mois civil. Ce plafond d’exonération est porté à 436 € par mois en 2012 pour une durée mensuelle de 151,67 heures, car le plafond horaire est de 23 €.

Est en revanche assujetti à cotisations et contributions sociales, le différentiel entre la gratification versée et la fraction de gratification exonérée (CSS, art. L. 242-4-1).

Exonération des indemnités de rupture du contrat de travail

Les modalités d’exonération sociale des indemnités de rupture du contrat de travail et de cessation forcée des fonctions de mandataires sociaux ont été modifiées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 (CSS, art. L. 242-1). Elles le sont à nouveau dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012.

Pour les indemnités de rupture versées à compter du 1er janvier 2013, la limite d’exclusion d’assiette des cotisations et contribution sociales serait ramenée de trois à deux fois le plafond annuel de la sécurité sociale.

Comme l’année dernière, des mesures transitoires s’appliquent. La LFSS pour 2012(art. 14) précise que les indemnités de rupture versées en 2012 resteront exonéréesde charges en dessous de trois plafondsannuels de sécurité sociale (109 116 €) :

– pour les ruptures notifiées au plus tard le 31 décembre 2011 ;

– pour les ruptures intervenant dans le cadre d’un plan de sauvegarde pour l’emploi notifié à l’administration le 31 décembre 2011 au plus tard ;

– pour les ruptures notifiées en 2012 lorsque le montant de l’indemnité légale ou conventionnelle est supérieur à deux fois le plafond annuel de la sécurité sociale, dans la limite du montant légal ou conventionnel en vigueur au 31 décembre 2011.

Rappelons que les indemnités supérieures à 30 PASS restent assujetties en totalité à cotisations et contributions de sécurité sociale.

Montants maximums des IJ

En application du décret 29 octobre 2010, le calcul des indemnités journalières (IJ) maladie, maternité, paternité, adoption et accidents du travail et maladies professionnelles versées par la sécurité sociale est modifié pour les périodes d’indemnisation ayant débuté à compter du 1er décembre 2010 (v. Légis. soc. -Maladie, mal. & mat.- n° 228/2010 du 25 novembre 2010).

Un décret du 26 décembre 2011 modifie à nouveau ce calcul pour les seules IJ maladie. Le calcul des IJ maladie n’est plus fonction du plafond de la sécurité sociale mais du smic (v. bulletin à paraître sur les conséquences de la revalorisation du smic).

Les indemnités journalières maternité et AT/MP restent en revanche calculées en fonction du plafond de la sécurité sociale :

– le gain journalier de base (GJB), qui sert au calcul de l’IJ AT-MP est égal à 1/30,42 du salaire brut du mois précédent l’arrêt de travail, dans la limite de 0,834 % du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 303,34 € en 2012. L’IJ est égale à 60 % du GJB pendant les 28 premiers jours, et à 80 % à partir du 29e jour ;

– l’IJ maternité est calculée sur les trois derniers salaires nets pris en compte dans la limite du plafond (3 031 € pour 2012). Le gain journalier est égal à 1/91,25 de ces salaires, soit au maximum 99,65 €. L’IJ est égale à 100 % de ce GJB, diminuée d’un taux forfaitaire de cotisations salariales (fixé par la DSS) de 21,33 % en Alsace-Moselle et de 19,68 % pour les autres départements.

Le montant maximum (au 1er janvier 2012) de l’IJ maternité est donc de :

(3 x 3 031 €)/91,25 – cotisations forfaitaires (21,33 %) = 78,39 € en Alsace-Moselle ;

(3 x 3 031 €)/91,25 – cotisations forfaitaires (19,68 %) = 80,04 € dans les autres départements.

Pénalités financières en cas de manquement ou de fraude

Depuis l’intervention de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, les employeurs sont plus sévèrement sanctionnés par l’assurance maladie en cas de manquements ou fraudes.

La pénalité, fixée en fonction des faits reprochés et en l’absence de fraude, est égale au maximum à (CSS, art. 162-1-14 et R. 147-7-1) :

– 3 031 € en l’absence de déclaration d’accident du travail ou de remise de la feuille d’accident du travail et de fausse déclaration portée sur la déclaration d’AT ;

– la moitié des sommes en cause si la responsabilité de l’employeur a été reconnue dans le bénéfice irrégulier par un assuré d’indemnités journalières ou s’il a donné des indications erronées ayant permis de majorer le montant des IJ.

 

SOURCE

D. n° 2011-2082 du 30 décembre 2011 et arrêté du 30 décembre 2011, NOR : BCRS1134416 A (JO du 31 décembre)

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